Recette : Pâte à crêpe bretonne
Liste des ingrédients pour 4 pers. 1 oeuf, 1 litre d'eau, ½ litre de lait, 1 cuil. à café de gros sel, 500 g de farine de sarrasin.
Etapes de préparation
1) Versez la farine de sarrasin dans une terrine, et creusez un petit volcan au centre. Cassez-y l'oeuf, et versez-y le lait et le sel. Mélangez doucement au centre avec une spatule, en incorporant peu à peu la farine sur les côtés, jusqu'à obtenir une pâte épaisse homogène.
2) Versez peu à peu l'eau sur cette préparation, et mélangez pour obtenir une pâte lisse. Couvrez le saladier d'un linge et laissez reposer au moins une demie-heure au réfrigérateur.
3) Beurrez une poêle anti-adhésive et placez-la sur feu vif. Lorsqu'elle est bien chaude, ajoutez une louche de pâte à crêpe et répartissez-la sur toute la surface en bougeant la poêle. Une fois que les bords commencent à se détacher de la poêle, passez une spatule sous la crêpe et retournez-la. Laissez encore cuire 2 à 3 min puis réservez entre 2 assiettes.
Chandeleur, Mardi gras ... Faites sauter les crêpes !

Si le terme « Chandeleur » renvoie aux chandelles bénies offertes en honneur à la Vierge pour commémorer la présentation au Temple de l'enfant Jésus et la purification de Marie, cette fête qui a lieu le 2 février tire son origine de plus anciennes festivités et de rituels païens oubliés.
Les Romains, à cette époque, fêtaient les Lupercales dédiées au dieu de la fécondité, et les Celtes rendaient un culte à la déesse mère Brigit, symbole de fertilité. D'autres peuples, notamment les Germains et les scandinaves, se réjouissaient de la fin de l'hivernation de l'ours et montaient de nombreux feux de joie. Ces différentes manifestations avaient toutes le même point commun de célébrer l'arrivée de jours meilleurs et le retour de la lumière.
C'est pourquoi d'ailleurs à la Chandeleur, la coutume est venue de manger des crêpes, qui par leur forme ronde et dorée, rappellent le soleil et sa victoire sur la nuit hivernale. A cette coutume populaire s'en sont ajoutées beaucoup d'autres, comme celle qui consiste à faire sauter la crêpe de la main droite en tenant une pièce d'or afin de s'assurer prospérité toute l'année. Dans d'autres régions, la crêpe est lancée au-dessus d'une armoire pour garantir une récolte abondante. Ces petits rituels se sont perpétrés à travers les siècles.
Entre coutumes et superstitions, la fête de la Chandeleur a suscité de nombreuses croyances, comme la connexion le plus souvent faite entre le temps fait à cette date-là et la fin plus ou moins proche de l'hiver : le soleil est toujours signe d'un hiver long et résistant. Dans le langage populaire, de nombreux dictons ont participé à véhiculer cette conviction, comme « À la Chandeleur, l'hiver s'apaise ou prend rigueur » ou « le jour de la Chandeleur, l'ours rit ou pleure ». L'image de l'ours régulièrement associée à cette célébration du 2 février, et animal carnavalesque par excellence, montre l'entrée dans une ère nouvelle, celle de la fécondité et de la lumière. Elle est un premier pas vers le carnaval et le Mardi gras.
À Paris, une crêperie ultra-kawai tenue par deux Japonais
Un gros cœur en devanture, du rose bonbon du sol au plafond, et des crêpières tout de dentelles et d'accessoires mignons : bienvenue dans la crêperie la plus atypique, située dans le 2e arrondissement de Paris. Les crêpes sont à emporter, roulées ou à plats, voire en forme de bol.