Recette du moment : Galette de sarrasin à la fondue de poireaux et bacon grillé
Ingrédients
Pour la pâte à galettes : 1 oeuf, 1 cuillère à café de gros sel, 300 g de farine de sarrasin, 75 cl d'eau.
Pour la garniture : 20 cl de crème fraîche, 1 botte de poireaux, 12 tranches de bacon, 20 g de beurre, sel, poivre, 100 g de gruyère râpé.
Étape 1 : Dans un grand saladier ou cul de poule, versez la farine et le sel et ajoutez l'eau en trois fois en fouettant. Versez ensuite l'oeuf et fouettez à nouveau jusqu'à ce que la pâte soit bien lisse. Filmez et réservez au frais pendant 2 heures minimum.
Étape 2 : Préparez la fondue de poireaux. Coupez les poireaux en rondelles. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre et faites suer les poireaux. Laissez cuire tranquillement jusqu'à ce que les poireaux soient tendres. En fin de cuisson, versez ensuite la crème fraîche, salez et poivrez. Réservez.
Étape 3 : Dans une poêle, faites griller rapidement les tranches de bacon et réservez-les.
Étape 4 : Dans une grande crêpière légèrement graissée, faites cuire les galettes sur un seul côté. Ajoutez quelques cuillères de fondue de poireaux, parsemez de gruyère râpé et de morceaux de bacon grillé et rabattez les côtés de la galette vers le centre.
Étape 5 : Dégustez bien chaud.
Astuce : Pour que tout le monde mange en même temps, vous pouvez commencer par cuire toutes les galettes sans mettre la garniture. Ensuite repassez-les rapidement à la poêle pour ajouter la garniture et réservez-les dans un four chauffé à 70° C
Chandeleur, Mardi gras ... Faites sauter les crêpes !
Si le terme « Chandeleur » renvoie aux chandelles bénies offertes en honneur à la Vierge pour commémorer la présentation au Temple de l'enfant Jésus et la purification de Marie, cette fête qui a lieu le 2 février tire son origine de plus anciennes festivités et de rituels païens oubliés.
Les Romains, à cette époque, fêtaient les Lupercales dédiées au dieu de la fécondité, et les Celtes rendaient un culte à la déesse mère Brigit, symbole de fertilité. D'autres peuples, notamment les Germains et les scandinaves, se réjouissaient de la fin de l'hivernation de l'ours et montaient de nombreux feux de joie. Ces différentes manifestations avaient toutes le même point commun de célébrer l'arrivée de jours meilleurs et le retour de la lumière.
C'est pourquoi d'ailleurs à la Chandeleur, la coutume est venue de manger des crêpes, qui par leur forme ronde et dorée, rappellent le soleil et sa victoire sur la nuit hivernale. A cette coutume populaire s'en sont ajoutées beaucoup d'autres, comme celle qui consiste à faire sauter la crêpe de la main droite en tenant une pièce d'or afin de s'assurer prospérité toute l'année. Dans d'autres régions, la crêpe est lancée au-dessus d'une armoire pour garantir une récolte abondante. Ces petits rituels se sont perpétrés à travers les siècles.
Entre coutumes et superstitions, la fête de la Chandeleur a suscité de nombreuses croyances, comme la connexion très souvent faite entre le temps fait à cette date-là et la fin plus ou moins proche de l'hiver : le soleil est toujours signe d'un hiver long et résistant. Dans le langage populaire, de nombreux dictons ont participé à véhiculer cette conviction, comme « À la Chandeleur, l'hiver s'apaise ou prend rigueur » ou « le jour de la Chandeleur, l'ours rit ou pleure ». L'image de l'ours régulièrement associée à cette célébration du 2 février, et animal carnavalesque par excellence, montre l'entrée dans une ère nouvelle, celle de la fécondité et de la lumière. Elle est un premier pas vers le carnaval et le Mardi gras.